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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 06:43

 

https://youtu.be/2GgBlmtLBwY

"Doftam maayo" (accompagnes moi au fleuve). C est la dernière production de Haal ko Mbeledaa Records (HMR), un morceau dans lequel on retrouve le rappeur Adviser, connu déjà pour ses nombreux tubes (Honoma en est le dernier en featuring avec Admow) et Salif Tassor Wagne. Ce dernier, on se  rappelle, s'est fait connaître lors du dernier congrès de Tabital pulaagu en Mauritanie. Depuis, il a enchaîné les tournées dans les villes et villages du Fuuta où son talent n'est plus à démontrer. Dépositaire de la culture populaire pulaar, notamment lawbe, il chante et rend hommage inlassablement aux Fulbe et pulaagu. C'est donc cet artiste qui sent le Fuuta des terroirs qui est allé à la rencontre (ou vice-versa) d'un autre artiste évoluant dans la musique dite urbaine, le hip hop. Ouverture et enracinement, disait l'autre. Adviser le confirme : "ko demngal pulaar jigimin".

Résultat : un agréable son mis en vidéo au bord du fleuve Sénégal pour illustrer le titre.

C'est ici l'occasion de rendre hommage à ce charismatique ambassadeur du rap RIM, Adviser (le conseiller, le sage) pour avoir mis un peu plus en lumière le talentueux Salif Tassor. Le rappeur a tendu la main au chanteur populaire, en lui témoignant du respect et de la considération. Il lui a laissé le refrain et la moitié du morceau pour qu il s'exprime dans son registre sans interruption. Et Salif n'a pas déçu. On devine les intenses séances en studio pour canaliser la puissance vocale de Salif Tassor pour faire ressortir le joli refrain de la chanson. Toute une expérience. C'est connu des professionnels de la musique. Pour faire un tube, il suffit d'un refrain entêté, répétitif et facile à retenir et "takko maayo" du début à la fin est là pour captiver le mélomane. 

Nul doute. Au niveau professionnel,  on retiendra que Adviser lui a mis le pied à l'étrier de la plus belle des manières. A Salif Tassor de confirmer son potentiel. 

Deux artistes mauritaniens, authentiques fils du Fuuta qui collaborent pour le plus grand bonheur des mélomanes des deux rives du fleuve Sénégal. "Maayo wonaa kerol" et la musique ne connait pas les frontières. 

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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 12:51

Au-delà du "bien-vivre ensemble", un thème cher à l'auteur, dans "L'Afrique, sa culture, son destin et sa diaspora", Amadou Bal Ba brosse le portrait d'une "Afrique multiple...une main droite, la paume devant et les doigts bien serrés", comme le chantait Aime Césaire dans son recueil "Pour saluer le tiers-monde". Dans cette galerie de personnages charismatiques, on y croise des Africains du monde entier. Ceux du continent noir, Amadou Hampathe Ba, Nelson Mandela, Mongo Beti, Ahmadou Kourouma...,  du Maghreb, Kateb Yacine, Assia Djebar..., ceux d'Outre mer, Aime Césaire, Guy Tirolien..., du Nouveau monde, Louis Armstrong, Jesse Owens, des héros au destin tragique : le congolais (ex Zaire) Lumumba, le Nigerian, Ken Saro Wiwa, les Américains Martin Luther King Jr, Malcolm X.

A travers les portraits de Malcolm et de Luther King, charismatiques militants des droits civiques aux USA, on se rend compte que l'expression "qui combat par l'épée périra par l'épée" n'est rien de plus qu'une simple expression. Pour preuve : Malcolm Little dit X était un radical qui voulait défendre les droits des Noirs "by any means necessary". Il a été assassiné par un "black muslim" proche de Elijah Muhammad. Martin Luther King Jr était un non-violent, admirateur de Gandhi, un pacifiste. Lui aussi est mort assassiné. 

L'autre intérêt de ce livre est qu'il se lit facilement. On n'a juste qu'à choisir un personnage et de voyager avec lui. Il s'y ajoute la pertinence du choix des personnages. Amadou Hampathe Ba est connu et reconnu pour sa sagesse.Et si on veut creuser davantage, une riche bibliographie est annexée à chaque article.

"L'Afrique, sa culture, son destin et sa diaspora" est une invitation au voyage en Afrique à travers ses grands hommes et femmes. Et surtout un livre de chevet (disponible chez Amazon) pour améliorer sa culture générale. 

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21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 07:34

Le saviez-vous ?

S'il est passé à la postérité, ce n'est pas pour avoir été un bon roi, ni celui qui a connu le plus long règne. 

Si cet illustre prince Denyanke est connu, c'est grâce au buzz qu' il suscitait en passant le plus clair de son règne à guerroyer, au lieu de gouverner. Il est resté au pouvoir 18 ans, intervalle chronologique ponctué de batailles entre lui et les autres chefs denyankoobe, notamment Konko Boubou Moussa, le prédécesseur de Soule Ndiaye. 

Ennemi juré de Konko Boubou Moussa, Samba finit par séduire la fille de ce dernier du nom de Diye Konko. Il fallait le faire.

Beaucoup ont en tête le nom de son fameux cheval, Oumoulatou, peu ont retenu le nom de Sewi Malal Layane, son "bambaado" qui a popularisé le "Laguia", un air guerrier. 

Tout le monde se souvient de cette chanson belliciste en son honneur :

"Celui-là, c'est l'homme qui disait...

Par les prières de ma mère 

Par les prières de mon père, 

Ne me tuez pas, bon Dieu, d'une mort honteuse

Celle de mourir dans mon lit

Parmi les pleurs des enfants 

Et les gémissements des vieillards..."

Et là, revient en tête, pour notre époque la chanson, "Dogata" de Baaba Maal :

"Yo Allah suran jambaaro wadde ko anyaa ko.

So maayde hersiniinde 

Maayde dow leeso

Bojjii sukaabe, ngaaccaani nayeebe..."

Ce n'est pas tout : ennemi juré de Konko Boubou Moussa dont il avait séduit la fille du nom de Diye,  disions-nous, Samba a été empoisonné par cette dernière, parce que les frères de celle-ci savaient que " ni les lances, ni les balles n'avaient d'effet sur lui".

Conséquence de cette mort qu' il ne souhaitait pas, Konko Boubou Moussa aurait dit, dépité : "C'est ma faute si ce valeureux prince (deenyanke) est mort loin de son trône et de son pays comme un chien abandonné", conte Tierno Monenembo.

Ainsi, Konko renonça à son trône au profit de Soule Ndiaye, se convertit à l'Islam et devint muezzin. 

Samba Gueladio Djiegui que ses demi-frères appelaient malicieusement "Sambayel mo laamotaako" (le petit Samba qui ne régnera pas), a fini par régner mais il a régné dans la tourmente. Et ses faits et gestes, leurs conséquences l'ont fait entrer dans l'histoire. 

Ses admirateurss parlaient de lui, ses adversaires parlaient de lui, ceux qui ne le connaissaient pas demandaient à en savoir davantage sur lui.

Il était "incontournable" à son époque, toujours à la Une.

Il faisait le buzz.

Bien entendu, tout ça se passait dans la première moitié du 18 ème siècle dans une partie du Fouta Tooro qui englobait Horko Diere, Lobaali, Diowol, Diamwaali, Ballel, Dondou...

Cf "Peuls" de Tierno Monenembo, "La première hégémonie peule" de Oumar Kane. 

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25 mars 2019 1 25 /03 /mars /2019 06:39

Ethnie, Religion, Etat : facteurs de cohésion ou sources de tensions ?

L’Afrique, notre vieux continent, est confrontée à des situations dramatiques où elle s’enfonce de plus en plus : crises quasi perpétuelles, bouleversements structurels, chaos sempiternel dont les principaux agents sont l’Ethnie, la Religion et l'État.

Définissons d’abord ces concepts avant d’entrer dans le vif du sujet.
Selon le Robert,
 
- Ethnie : ensemble d’individus que rapprochent un certain nombre de caractères de civilisation, notamment la communauté de langue et de culture… 

- Religion : reconnaissance par l’homme d’un pouvoir ou d’un principe supérieur de qui dépend sa destinée et à qui obéissance et respect sont dus… 

- État: groupement humain fixé sur un territoire déterminé soumis à une autorité. Autrement dit, l’État est la Nation (là où elle existe) politiquement organisée, qui tient du peuple son autorité et ce, conformément à la Constitution établie. 

Le concept d’Etat implique donc une organisation politique bénéficiant de la  puissance publique et de la capacité de commander et de se faire obéir.

Dans notre texte,  «État  » signifie gouvernement, c'est-à-dire l’ensemble des organismes politiques et des personnes exerçant le pouvoir exécutif ; en somme, le pouvoir en place. 

A raison ou à tort, l’ethnie, la religion et l’Etat sont considérés comme les mobiles d’un grand nombre de crises auxquelles, perplexes, nous assistons depuis des décennies.

Le Rwanda, le Burundi, la R.D.-Congo, la Mauritanie, le Libéria et la Sierra Léone, pour ne citer que ces pays-là, constituent les prototypes patents d’Etats qui, par leur faiblesse ou leur hypocrisie, ont beaucoup contribué au réveil d’un volcan longtemps tenu pour éteint : l’irrédentisme ethno-religieux. 

Dans bien des cas, les causes découlent de la complicité tantôt active, tantôt passive, d’un Etat déliquescent qui, pour se  refaire des forces, s’agrippe à une religion (ou une confrérie) ou une ethnie au détriment d’autres.

À bien des égards, cette situation corrobore le point de vue de Lénine qui définissait l’Etat comme « …une machine qui permet à une classe (ici une ethnie ou une confrérie) d’en opprimer une autre… »

De telles situations foisonnent sous nos cieux où l’Etat se confond très souvent à un homme dit providentiel, un père de la nation, exerçant un pouvoir sans partage et combattant toute velléité de contradiction. Là, l’égoïsme s’impose comme la règle générale.

L’Ethnie, comme nous l'avons écrit tantôt, est une communauté pouvant être définie par l’affinité culturelle, linguistique et raciale.  Elle s’appuie le plus souvent sur une langue qui, comme l’écrivait Michelet, "est la représentation fidèle du génie des peuples, l’expression de leur caractère, la révélation de leur existence intime…"

Il convient d’agir avec le maximum de sagesse dans la gestion quotidienne, rationnelle et équitable des ethnies à l’échelle d’un pays, d’une sous-région ou d’un continent. Toute tentative de hiérarchisation pseudo-scientifique, donc partisane, pourrait exhumer l’instinct grégaire qui sommeille en chaque individu ; l’opposition Hutu-Tutsi et le génocide survenu au Rwanda en 1994 en attestent éloquemment.

Donnedieu de Vabres l’a si bien compris, qui clamait : « Si l’Etat doit respecter la liberté d’opinion… il doit… la protéger contre les divers abus d’influence possibles… » L’expression est lâchée : abus d’influence ! Aucune des dernières guerres civiles ayant eu pour théâtre l’Afrique n’aurait jamais pu prospérer sans la participation ou la complicité de l’Etat.  Ce sont ses "erreurs" voulues, ses prises de position délibérées, ses passe-droits avérés, derrière un mépris ostensible qui, en mettant le feu aux poudres, ont conduit ou conduisent encore aux pogroms, voire au cataclysme et à l’anarchie : cas de la Somalie sans Etat unitaire depuis 1991. 

Les apprentis sorciers qui en sont les protagonistes se réclamaient pourtant de l’Etat, cet «être énorme, terrible, débile, cyclope, d’une puissance et d’une maladresse insignes… »  Paul Valéry.

Le portrait non reluisant que voilà caractérise maints Etats dont les roitelets du moment se moquent éperdument des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales : liberté d’expression, liberté d’association, liberté de culte, notamment.

La Religion---corps du culte et des dogmes, derrière ses pendants habituels (sectes, confréries) --- est convoquée par certains individus mal intentionnés pour justifier leur forfait. 

Seulement, partout où elle est librement consentie, pratiquée et intérieurement vécue, la religion devient l’élan de l’âme et constitue la seule force qui puisse relier les espèces sociales, leur donner une forme durable, une fraternité indéfectible, un esprit de corps inébranlable. Là, également, c’est l’Etat-cyclope ou l’Etat-disciple qui, par ses déclarations tantôt dithyrambiques, tantôt séditieuses et, en tout cas, intempestives, crée des suspicions là où elles n’ont jamais existé, là où elles n’auraient jamais dû se produire et y provoque un brasier dont l’extinction requiert des moyens herculéens et des décennies d’âpres conciliabules. 

Pourtant, l’obligation d’équidistance vis-à-vis des coteries exige de tout Etat qui se veut sincèrement laïque, populaire et démocratique, le calme, mieux, la circonspection: premiers jalons de sa neutralité républicaine positive.

Il est évident que l’Etat qui, pour une raison ou pour une autre, rompt unilatéralement le modus-vivendi séculaire, la paix et la sécurité dont jouissaient de paisibles citoyens, « ne vit que par une foule de petits hommes qui en font mouvoir gauchement les mains et les pieds inertes ».  Paul Valéry. 

Un Etat archaïque de ce type, prisonnier de ses penchants partiaux périlleux, justifierait l’approche franchement étriquée et singulièrement blasphématoire que Karl Marx développait sur la religion : "le soupir de la créature accablée par le malheur, l’âme d’un monde sans cœur…l’esprit d’une époque sans esprit… l’opium du peuple ».

Le Nigeria, le Soudan et, dans une moindre mesure, la Côte d’Ivoire, livrent à la face du monde des exemples de pays où des relents identitaires évidemment anachroniques fondés sur la religion ou l’ethnie, ou sur les deux à la fois, polluent l’atmosphère naguère sereine. Par ce  fait même, les forces centrifuges tapies dans l’ombre décuplent leur ardeur avec la bénédiction de ces Etats qui, en dépit de leur discours conciliant du dehors, si on n’y prend garde, marchent tout droit vers leur autodestruction préjudiciable à tout le continent (cas du Tchad, du Burundi, du Rwanda, de la R. D. Congo.)

Grâce à Dieu, le Sénégal est jusqu’ici épargné par les convulsions intestines précitées. Toutefois, il doit se garder de toute autosatisfaction puérile. Plutôt, il doit s’engager à renforcer sa cohésion sociale
(cousinage à plaisanterie entre diverses couches sociales), sa convivialité (terânga) légendaire. 

Parcelle d’un continent fortement secoué, le Sénégal  se trouve ipso facto dans l’œil du cyclone ; aussi doit-il savoir décrypter à temps les vociférations inaudibles et le silence assourdissant de l’écrasante majorité des sans voix.

Le débat sur la prééminence de la langue wolof que les journaux ont soulevé ces temps derniers n’a laissé personne indifférent ; même si, par ailleurs, la clarification apportée par les services compétents de la présidence de la République sous la houlette de Me Wade, nous rassure à plus d’un titre. 

De manière intelligente, notre pays a fait l’économie d’une crise identitaire inopportune. Seulement, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin ; il convient de se démarquer de tous les foyers potentiels de tension. A cet effet, nous recommandons : 

- l’indépendance absolue de l’Etat à l’égard des ethnies, des confessions (toutes les religions) et des confréries ;

- à l’occasion des cérémonies religieuses, que l’Etat se fasse représenter par des délégations identiques : nombre et rang des officiels ;

- tout comme le commun des mortels, les autorités politiques et administratives, quel que soit leur rang, sont libres de rendre visite à leurs guides religieux, mais à titre strictement privé, donc sans tambours ni trompettes; 

- l’ouverture  des medias d’Etat à toutes les  langues nationales reconnues ;

- l’accord d’un timing similaire à toutes les confessions et confréries pour la couverture radio-télévisuelle des cérémonies nationales : Mawloud (Gamou) chez tous les califes, Magal de Touba, fêtes chrétiennes et animistes :

- la censure, tant à la radio, dans les journaux, qu’à la télévision, de tout propos désobligeant (piques contre tiers), de toute information susceptible de porter atteinte à l’unité nationale si précieuse, mais si fragile :

- en cas de fautes graves avérées, application de la Constitution et du Droit pénal  dans toute leur rigueur.

Chers lecteurs, en grande partie, notre salut dépend du respect scrupuleux, et par l’Etat qui en est le coauteur et le garant, et par le peuple qui en est le principal bénéficiaire, de notre Loi fondamentale, notre miroir national, reflet fidèle de notre commun vouloir de  vie commune dont le président Senghor était le chantre. 

Pour terminer, nous invitons tous les Africains à méditer ces paroles encore très actuelles tenues par Blaise DIÂGNE, le 06 juillet 1933, dans l’Hémicycle du Palais Bourbon : "L’heure est passée d’opposer les doctrines les unes aux autres. Ce sont les circonstances qui nous mènent et lorsque nous avons la chance de pouvoir les précéder, hâtons-nous"!

Gouverner, n’est-ce pas prévoir ?

Contribution parue dans "Sud Quotidien" du Jeudi 05 juillet 2001 et dans "Walf" du Lundi 09 juillet de la même année. 

 Harouna Amadou LY alias Harouna Rassoul

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1 janvier 2019 2 01 /01 /janvier /2019 20:07

Depuis sa création dans les années 60 à nos jours, la « Jeunesse de Danthiady », devenue ADDA (Association pour le développement de Danthiady) a été successivement dirigée par les personnes suivantes : 

Premier président : Samba Yero Anne de 1965 à 1967 avec comme trésorier feu Hamat Tall.

Deuxième président : feu Demba Harouna Ndiaye (1967-1971) avec comme trésorier Djiby Doro Ndiaye.

Troisième président : Mamadou Mbalka Ndiaye (1971-1985) avec comme trésorier Djiby Doro Ndiaye.

Quatrième président : Mouhamadou Ba (1985-1996) avec comme trésorier Mamadou Djigo.

 

En 1997, un comité provisoire de cinq membres a dirigé l’association jusqu’à l’élection du cinquième président Sada Abdoulaye Sy avec comme trésorier feu Youssoufa Ndiaye

L’association « Jeunesse de Danthiady » devient ADDA (Association pour le développement de Danthiady) en 1992 avec des sections à Dakar, Kaolack, Thiès, Gabon, France…

Au niveau de ADDA-Danthiady, le cinquième président, fut remplacé par Mohamadou Malick Sall. Au cours de sa présidence il a eu comme deuxième trésorier Mamadou Samba Ba. Mohamadou Malick est resté à la tête de l’association jusqu’en 2010 où il a été remplacé par Ousmane Dembelé avec comme trésorier Mamadou Samba Ba et secrétaire général Alpha Harouna Djigo. Au mois de décembre 2012, suite à la démission du bureau un coordinateur, Ousmane Dia et son adjoint Mohammadou Ndiaye (Todiri) ont pris la relève avec objectif principal, le redressement de l’association et la mise en place d’un nouveau bureau.

 

(Source : www.danthiady.com)

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1 janvier 2019 2 01 /01 /janvier /2019 20:02

L’ARDF a été créée le 1er septembre 1971 à Sainte Etienne du Rouvray en Normandie par les personnes suivantes : Ousmane Ngam, Sara Camara, Ibrahima Ndiaye, Demba Camara, feu Samba Diallel, feu Cherif Tall, feu Samba Yero Konté et Doro Baila Ndiaye.

 

L’association a fonctionné ainsi jusqu’à la mise en place le 16 février 1991 d’un bureau composé du président Ousmane Ngam, du vice-président Baidy Anne, du secrétaire général, Abass Diallo, du secrétaire général-adjoint, feu Samba Diallel, du trésorier Elhadji Bassirou Sall et de son adjoint Sileye Camara.

 

Ce bureau a travaillé jusqu’au mois de janvier 1996 et a été remplacé par un autre avec comme président feu Samba Diallel, vice-président feu Bocar Sall, secrétaire général adjoint Abou Aly Kane, trésorier Balla Anne et son adjoint Sileye Camara. Ce bureau a été reconduit le 08 avril 2000. Seul changement le poste de secrétaire général est assuré par Abou Ngam et son adjoint Amadou Tidiane Guissé.

 

Suite au décès de Samba Diallel le 10 avril 2002, un nouveau président, Amadou Ngam « Koké » a été élu. Ce dernier a dirigé l’association jusqu’au renouvellement du bureau mois de juillet 2006. Voici sa composition : Président Abou Aly Kane, vice-président Baidy Ba, secrétaire général, Samba A Ba, secrétaire général adjoint Abdoulaye I. Ndiaye, trésorier Salif Anne, trésorier adjoint Oumar Anne. Ce bureau a été reconduit le 08 janvier 2011 avec un changement au niveau du trésorier adjoint, désormais occupé par Abass Diallo.

En 2016, Abass Diallo remplace Abou Aly Kane à la présidence de l’ARDF. Une nouvelle équipe est en place.

Source : www.danthiady.com

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10 juin 2018 7 10 /06 /juin /2018 20:44

L'ARDF a été créée en 1971 à Saint Étienne du Rouvray en Normandie. L'association des ressortissants de Danthiady en France fête cette année ses 20 ans de coopération avec la ville de Val de Reuil. Mr Ousmane Ngame, 75 ans, membre fondateur, revient dans cet article ( voir ici https://www.google.fr/amp/s/actu.fr/normandie/val-de-reuil_27701/travailleurs-immigres-ousmane-ngame-danthiady-val-reuil_17157567.html/amp) sur son parcours et son militantisme associatif. Un exemple à suivre. 

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 13:50

Le 21 mars dernier à Chanteloup les Vignes a eu lieu l'installation du Conseil de développement (CODEV) en présence de Philippe Tautou, Président du Grand Paris Seine et Oise (GPSEO). Le GPSEO est une communauté urbaine réunissant 73 communes pour une population de 405 000 habitants répartis sur 500 km2 dont les 2/3 sont des espaces naturels.

 

« Dans l’objectif d’assurer une diversité de ses membres pour contribuer à la qualité des débats, le conseil de développement de la communauté urbaine sera composé de représentants issus de 4 collèges : les acteurs économiques, les acteurs publics et parapublics, les associations, fondations et apparentés ainsi que des personnalités qualifiées », a expliqué le président du GPSEO, Philippe Tautou, lors d'un conseil communautaire tenu au mois de février, à la salle des fêtes de Gargenville.

Pierre Cardo (photo), le Président du Conseil de développement souhaite que le CODEV soit "impartial" pour qu'il puisse émettre  "des conseils éclairés afin de permettre ensuite aux élus de prendre les bonnes décisions».  Les membres seront entièrement bénévoles. Pierre Cardo, qui les choisira, souhaite qu'ils viennent « de tous horizons et de toutes les origines sociales et ethniques », rapporte le journal en ligne, actu.fr.

C'est ainsi que lors de la réunion d'installation du Codev du 21 mars 2018 à Chanteloup-les-Vignes, le Réseau des Associations pour la Coopération Internationale du Val-de-Seine (RACIVS), représenté par son coordinateur et fondateur Saïdou Thiam, a été choisi parmi les membres dudit conseil. Le RACIVS, créé en 2010, regroupe plus 80 associations de tous les horizons. Pour la petite histoire, avant le RACIVS, Saïdou Thiam s'est d'abord investi dans son association Amitié Les Mureaux-Ndioum qui, à avec des partenaires comme l'YCID, le Rotary Club de Mantes, la ville des Mureaux, la commune d'Auffreville-Brasseuil, a mené diverses actions dans les domaines de l'éducation et de la santé.

Pour cette année, du 09 au 14 avril 2018, précise Mr Thiam, il sera à Ndioum pour l'inauguration de la cantine scolaire de l'école 6 de cette commune sise au Nord-Est du Sénégal. C'est une manière pour lui de "faire écho à la rencontre entre les Présidents Emmanuel Macron et Macky Sall" lors de la troisième édition du "Partenariat Mondial pour l'Education" au mois de février passé à Dakar. "On met déjà en pratique, à notre niveau, ce que nos dirigeants sont entrain de théoriser. D'où notre soutien total pour la réussite de ce partenariat sur l'éducation", plaide Saïdou Thiam.

 

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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 22:18

En ce mois de février 2018, cela fait plus d'un demi-siècle (53 ans exactement) que mourait assassiné, à l'âge de 39 ans, Malcolm X, un des plus charismatiques défenseurs des droits civiques des Noirs aux USA. C'était le 21 février 1965. "Mon seul regret est que des Noirs vont tuer d'autres Noirs... Je suis probablement mort". C'est l'une des dernières paroles publiques de Malcolm X avant son exécution par des membres de la Nation of Islam, proches du fondateur Elijah Muhammad. Ce dernier était son guide, son mentor avant que leurs voies ne divergent et que leur querelle ne finisse en bain de sang (voir documentaire "Make it plain"). Ses détracteurs le traitaient de raciste.. Il prônait de façon radicale un éveil de la conscience noire dans une Amérique profondément raciste dominée par les thèses du Ku Klux Klan (KKK). C'était un peu l'opposé du Pasteur Martin Luther King Jr qu il taxait de "poor boy" et suggérait de combattre l'injustice vécue par les Noirs Américains "by any means necessary" (par tous les moyens nécessaires). Il était le porte parole de Nation of Islam. Après son exécution, le mouvement n'a pas trop résisté aux assauts du Fbi.

 

Mais son militantisme a donné ses idées à d'autres jeunes Noirs Américains encore

plus enragés et assoiffés de justice. Ils se retrouvèrent au sein du Black Panther Party (rien à voir avec le film qui vient de sortir) fondé par Huey Newton, Bobby Seale et autre Fred Hampton. On les appelait les "intellos armés". Ligne politique communiste en n'hésitant pas à avoir recours aux armes. L'un des faits les plus médiatiques est sûrement l'évasion de la tante du rappeur Tupac, Assata Shakur (aujourd'hui réfugiée à Cuba) orchestrée par le père adoptif de Tupac, Mutulu Shakur (toujours en prison).

 

De cette époque d'engagement radical de Malcolm X, il reste les meetings du ministre Louis Farrakhan, orateur hors-pair et libre penseur, lui aussi taxé de racisme et d'antisémitisme pour ses opinions. Mais il draine toujours du monde et dispose d'une milice surentraînée et disciplinée, les "Fruit of Islam". En 2016, il avait proposé à Beyonce son aide pour assurer sa sécurité (voir ici), lorsque la police a refusé de le faire parce que la chanteuse comptait rendre hommage lors du Super Bowl aux... Black Panthers. Farrakhan est de la même génération que Malcolm X et fut soupçonné d'avoir trempé dans la mort de celui-ci. La fille de ce dernier avait voulu l'assassiner et fut jugée pour ça. Farrakhan, au lieu de se venger, a organisé une quête pour lui trouver un bon avocat. Y a un âge pour se ranger. 

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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 21:11
Mamoudou Diol, lors de ses nombreuses prestations à Danthiady. C'était au mois de septembre 2001, votre serviteur, en bleu à gauche et notre regretté ami Alassane Ndiaka Guissé en jaune à droite.

Il était le lead vocal de Olel Fouta, le groupe de musique qu'il a créé au milieu des années '90. L'artiste musicien, chanteur et guitariste Mamoudou Diol est décédé ce dimanche. 

(Mamoudou Diol, lors de ses nombreuses prestations à Danthiady. C'était au mois de septembre 2001, votre serviteur, en bleu à gauche et notre regretté ami Alassane Ndiaka Guissé en jaune à droite).

. Une grosse perte pour la musique sénégalaise, particulièrement pour les mélomanes de la vallée du fleuve. Diol était aimé et apprécié dans beaucoup de villages du Fouta Tooro, des deux côtés du fleuve Sénégal.

 

Il a ainsi sillonné de nombreuses localités, notamment Danthiady (sur la route de Linguère à 17 km de Matam), invité pour la première fois par l'association "Fedde Kawral" par l'entremise de son regretté ami, Mamoudou Dia, lui aussi récemment arraché à notre affection. Pour sceller à jamais cette amitié entre le musicien débutant et la jeune association, Mamoudou Diol avait fait "une cassette souvenir" pour se remémorer ces joyeux moments (à écouter ici).

 

Originaire de Dogui Dombi, il a fait ses humanités à Golléré (voir l'article ici). C'est donc en toute logique que son premier et unique album studio sorti en 2016, produit par Abou "Ngaari Laaw" Thiam, porte le nom de cette dernière localité qui lui a tant donné.

 

Tout récemment sur facebook, un "ami" se moquait gentiment du manque de notoriété de Danthiady. Mamoudou Diol y avait pallié, en rendant hommage au village du ministre Kalidou Diallo, de l'ancien Directeur de la RTS Daouda Ndiaye, de l'avocat Me Malick Sall...C'est dans le morceau Djandia (voir ici).

 

Adieu l'artiste, que la terre te soit légère.

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