Si le regard perçant de l'ennemi / adversaire pouvait tuer..., il y a longtemps que Vladmir Poutine serait passé de vie à trépas. Alors que la carcasse de l'avion de la Malaysia Airlines n'a même pas fini de se consumer que les Occidentaux, Obama en tête, pointent un doigt accusateur en direction de la Russie, accusée d'être le sponsor des séparatistes pro-russes de l'est - ukrainien.
Pour l'administration américaine (à croire que les Ricains étaient dans les coulisses), l'avion aurait été "abattu" par un missile sol-air d'une portée de 20 000 mètres, à "60 millions de dollars l'unité", précise un "expert" sur la chaîne française Itélé. On voit que ce n'est pas de la bricole : cela nécessite un certain savoir-faire que les "rebelles" du Donetsk n'ont pas.
A la suite de quoi, l'ambassadeur français à l'ONU, Gérard Araud n’hésite pas à qualifier en anglais sur twitter Poutine et les séparatistes de "thugs" (voyous). "Cette tragédie insensée va faire comprendre à la Russie qu'armer et soutenir des bandits ne mène qu'au chaos", écrit-il.
Si pour le camp occidental (USA, France, Grande Bretagne, Allemagne...), le coupable ne fait aucun doute, Poutine lui reste de marbre, d'un froid sibérien. Judoka émérite, ses partisans espèrent qu'il saura, le moment venu, retourner la force de l'adversaire contre lui. Bientôt, la saison 2 de la guerre froide ?
