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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 21:06
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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 13:20

DSCN0720-copie-1Paris, Espace Reuilly, dimanche 13 février 2011. L'Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a convié cet après-midi tous ses militants établis en France et ailleurs en Europe pour « échanger » sur la situation politique en Guinée. Cela fait plus d'un quart d'heure que le jeune homme qui joue le Micro central (Mc) annonce « l'imminence de l'arrivée de la délégation officielle ». Les amis de l'UFDG prennent leur mal en patience en écoutant la musique dédiée à leur leader. Que ça soit sur un rythme typiquement guinéen, rap ou reggaeton, tous les chanteurs clament la même chose « : El Hadj Cellou Dalein Diallo finira par accéder au pouvoir ».

 

Le Mc du jour continue toujours à promettre la prochaine entrée en scène de la délégation officielle. Mais cette fois ci, c'est la bonne. Outre Madame et Monsieur Cellou Dalein Diallo, il y a le vice-Président de l'UFDG, Amadou Woury Bah, Ibrahima Abé Sylla, membre de la coalition qui avait soutenu le candidat Cellou lors de la récente élection présidentielle et des personnalités de la société civile guinéenne. Pour une question de temps, toute la délégation n'a pas pu s'exprimer et les interventions de Cellou D. Diallo et de Ibrahima A. Sylla (à gauche sur la photo) ont été les plus longues.

 

Ce dernier s'est inquiété du climat délètère qui règne actuellement en Guinée : la vie est devenue trop chère et le Groupe International de Contact est parti. Conséquence : « la Guinée est livrée une fois de plus à elle-même ». Evoquant le processus de développement du pays initié par l'actuel Président de la République Alpha Condé, Mr Sylla a martelé qu'on « ne peut pas développer un pays en excluant un groupe (les Peuls) qui contrôle 70 % de l'économie ». Pour lui, empêcher par tous les moyens un Peul de gouverner est une aberration historique. « Je suis Soussou et je parle la langue... et je peux vous dire que bien avant l'indépendance, c'est un Peul du nom de Yacine Diallo qui dirigeait le pays ».

 

« C'est dans un climat de terreur et de violence inouïe » que son adversaire le Pr Alpha Condé « a été déclaré vainqueur avec la complicité des autorités de transition », a de sa part souligné Cellou Dalein Diallo. Pendant la campagne électorale, « on nous provoque, on agresse nos militants... et la répression policière s'abat sur nous, il n'y avait pas d'interlocuteur au niveau de l'Etat », ajoute-t-il. Après le second tour, « j'ai passé toute la journée au téléphone avec les responsables politiques et autres notables de la Moyenne-Guinée (Foutah) pour les dissuader de mener des représailles contre les membres des autres communautés ».

 

En voyant leurs parents chassés des autres régions de la Guinée où ils étaient implantés « depuis des siècles », les jeunes du Foutah voulaient en faire de même avec les Malinkés, Soussous et autres Forestiers établis en Moyenne-Guinée depuis belle lurette. Le pire a été évité parce qu'on « ne punit pas quelqu'un pour le crime commis par son frère, la responsabilité criminelle doit être individuelle et non collective », explique Cellou D. Diallo sous un tonnerre d'applaudissements avant d'ajouter qu'il ne « faut pas tomber dans le piège de l'adversaire qui a joué sur la fibre ethnique ».

 

A propos des élections législatives en perspective qui normalement devraient se tenir six mois après les présidentielles, Cellou Dalein Diallo affirme être « plus engagé et plus déterminé que jamais », parce que « l'unité de la Guinée se fera autour des valeurs de paix et de fraternité et non autour de l'éthnie ». Le numéro un de l'UFDG a terminé son speech en proposant à ses militants d'apporter leur contribution pour une Guinée unie et solidaire « débarrassée de l'éthnocentrisme ».

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 19:14

VIDEO -

A New York où il s'est rendu au mois d'août 2010, le patron de l'Alliance pour la République (APR), Macky Sall a écarté une nouvelle fois toute tentative de retour au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et réaffirmé que l'ambition de son parti et de ses alliés est de "faire partir Wade dès le premier tour".

 

 

Revenant sur ses pérépéties à la suite de son éviction de la présidence de l'Assemblée Nationale, il a déclaré : "ils (les tenants du pouvoir) tout tenté, sauf me tuer... Depuis l'affaire Me Sèye, on n'ose plus jouer à ça au Sénégal". Insistant sur sa bonne foi, il explique : "il y a toujours des hommes de parole" au Sénégal, "j'ai dit que je ne reviendrai pas au PDS, je n'y reviendrai pas".

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 00:21

Toujours prêts à dépenser des trésors d’énergie et parfois des fortunes en lobbying pour une photo dans le bureau ovale de la Maison Blanche, sur le perron de l’Élysée ou sous les ors de Buckingham Palace, nos chefs d’État doivent regarder la réalité en face : leur engouement est tout sauf réciproque.

 

Hormis lorsqu’il s’agit de s’afficher aux côtés de l’icône Mandela, hypervalorisante en termes d’image, les leaders des pays riches calculent au plus juste et au strict minimum du politiquement correct leurs apparitions médiatiques auprès de leurs homologues du Sud. Quand ils ne les fuient pas comme la peste. En témoigne ce passage des Mémoires de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, publiés le 1er septembre.

 

La scène se passe début avril 2005, lors des obsèques de Jean-Paul II à la basilique Saint-Pierre de Rome. « Tout le monde était là. Le Vatican avait décidé de nous asseoir pays par pays, par ordre alphabétique. Hélas, cela me plaçait à côté de Robert Mugabe. […] Juste à temps, j’ai repéré qui se trouvait sur la chaise voisine de la mienne, heureusement en train de discuter avec son voisin opposé. Il ne m’avait pas vu !

 

La campagne électorale avançait à grands pas et ça n’aurait pas été la photo idéale pour le lancement. L’idée même était abominable. D’un bond, j’ai disparu vers le fond, là où se trouvaient les ambassadeurs, les gardes du corps et autres, à la grande consternation des prêtres en charge du placement, lesquels ont tout fait pour me reconduire à mon siège. Alors que le service allait commencer, j’ai vu avec horreur le prince Charles à qui, bien sûr, on avait alloué la place réservée à la Grande-Bretagne. Je me suis précipité, mais trop tard, il s’était assis pile à côté de Mugabe ! Au moins les monarques n’ont-ils pas besoin d’être élus… ! »

 

On pourra certes gloser sur le cynisme tranquille d’un homme qui, tout en regrettant de ne pas avoir pu renverser par la force l’autocrate zimbabwéen (« j’aurais adoré, mais ce n’était pas réaliste »), se livre dans ses Mémoires à des éloges sans retenue de George W. Bush, Dick Cheney ou Ariel Sharon et vend ses services lourdement rémunérés aux potentats du Golfe. Mais l’essentiel est ailleurs.

 

Tant que certains dirigeants africains s’obstineront à se comporter en rois nègres, en déroulant le tapis rouge sous les pieds du moindre responsable au teint pâle venu leur rendre visite, alors que ces derniers préfèrent les recevoir en catimini, loin des objectifs et entre deux rendez-vous, ce type de scène caricaturale narrée avec autant de mépris que de jubilation se répétera. Cinquante ans après les indépendances, il serait temps que ceux qui président aux destinées de l’Afrique sachent distinguer la honte de la fierté.

François Soudan

Source : jeuneafrique.com

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 09:30

dalein.jpgLa Commission électorale guinéenne a annoncé les résultats provisoires de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 27 juin et qui doit mettre fin à la période de transition dirigée par le général Sékouba Konaté.

 

La Commission électorale a annoncé, vendredi 2 juillet vers 22h45, les résultats provisoires de l'élection présidentielle du 27 juin dernier. Cellou Dalein Diallo arrive en tête avec 39, 72 % des suffrages et sera donc présent au deuxième tour de l'élection, prévu le 18 juillet. Il devrait alors affronter Alpha Condé, l'opposant historique à la dictature de Lansana Conté, qui a récolté 20,67 % des voix. Sidya Touré, quant à lui, porte la casquette du troisième homme avec 15,60 % des voix.

 

La participation, très haute, s'élève à 77 %. Une heureuse surprise, alors que la préparation du scrutin accusait encore du retard quelques jours avant le jour fatidique et que l'accès aux bureaux de vote n'était pas toujours évident. Certains électeurs ont dû ainsi parcourir plus de trente km - parfois à pied ou en vélo - pour accomplir leur devoir civique.

 

Les deux finalistes ont des profils très différents. Cellou Dalein Diallo, 58 ans et père de trois enfants, a été pendant onze ans ministre de Conté et même son Premier ministre (2004 à 2006), avant d’être débarqué pour « faute lourde ». Son origine peule - la plus forte composante ethnique d'un pays où le vote est très identitaire - est un atout de taille.

 

Il est très populaire en Moyenne-Guinée et dans les banlieues de Conakry. Quant à Alpha Condé, 72 ans, qui est d'origine malinké et père d'un enfant, son fief est situé en Haute-Guinée, où il est souvent vu en martyr pour avoir été persécuté par le régime de Lansana Conté. (lire la suite sur www.jeuneafrique.com)

 

 

 

 

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 11:35

foto yabonLa remise des prix 2010 des meilleures phrases racistes en France a eu lieu jeudi 28 mai au soir, à Paris. Parmi les personnalités distinguées, Brice Hortefeux, Fadela Amara, Éric Zemmour et Nicolas Sarkozy.

 

« Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » Pour ces propos tenus en août 2009, Brice Hortefeux, a été dignement récompensé hier soir dans la catégorie « Pour l’ensemble de son œuvre » au cours de la cérémonie parodique des Y’a bon Awards 2010, présentés à la Belleviloise, à Paris, par l'humoriste Blanche (révélée par le Jamel Comedy Club) et la comédienne Aïssa Maïga. Mais le ministre de l’Intérieur n'est pas venu réceptionner sa « banane d'or »...

 

L’évènement, dont le nom fait référence à l’imaginaire colonial associé aux boîtes de cacao Banania, est organisé par l'association des Indivisibles, parrainnée, entre autres par Lilian Thuram. Celle-ci utilise l’humour pour dénoncer les meneurs d’opinions qui véhiculent publiquement des préjugés racistes. Ou apportent leur soutien à ces derniers. Fadela Amara, secrétaire d'État à la Ville, a ainsi reçu le prix dans la catégorie « Touche pas mon pote raciste » pour avoir défendu le ministre de l’Intérieur en disant – le plus sérieusement du monde - que ce dernier avait « de l'humour »…

Nombreuses récidives

Si la soirée de gala organisée par les Indivisibles stigmatise les auteurs de propos racistes, elle ne les incite pas vraiment à calmer leurs ardeurs. Éric Raoult (UMP), qui avait remporté le grand prix dans la catégorie « pour  l’ensemble de son œuvre » lors de la première édition des Y’a bon Awards l’an dernier, a si bien récidivé que la catégorie des « Zéric » a dû être créée - un nom qui renvoie également au ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Éric Besson, mais aussi au journaliste du Figaro, Éric Zemmour.

 

C’est d’ailleurs ce dernier qui a, cette année, devancé ses deux concurrents en remportant le prix dans cette catégorie très disputée grâce à son passage remarqué à l’émission Ça se dispute sur iTélé, le 20 février 2010. Dans un débat portant sur les Quick halals en France, il déclarait : « On voit ce qui est en train de survenir, c'est-à-dire que des quartiers, des villes et bientôt des départements, des régions entières [deviennent] complètement halalisées. »

 

Mais Nicolas Sarkozy a lui aussi été distingué. Il a remporté la palme dans la catégorie « Origines contrôlées » pour sa prestation qu’il voulait comique, lors de la remise de la Légion d’honneur à l’acteur, humoriste et réalisateur Danny Boon. « Vous êtes fils d’un Kabyle […] Ça ne commençait pas terrible, faut bien le reconnaître. Heureusement, la République vous a ouvert ses portes », a lancé Nicolas Sarkozy, en blaguant. Filmé, l’entretien est disponible sur You Tube.

 

Escalade islamophobe


Les perles racistes auxquelles les Y’a bon Award's ont rendu un vibrant et ironique hommage ne manquent pas. Jacques Ségéla, distingué dans la catégorie « Le Bruit et l’odeur », déclarait notamment à Beau Magazine en février 2009 : « L'Africain (…) garde une pureté, une innocence, une naïveté, qui est la forme que doit prendre la publicité. L'Africain est heureux malgré les drames qu'il côtoie. (…) La force de l'Africain, c'est de savoir garder cette part enfantine que les autres adultes effacent. »

 

Quant à André Valentin, maire UMP de Guissainville (Meuse), il déclarait dans le 20 heures de France 2, le 1er décembre 2009 : « II est temps que l'on réagisse, car on va se faire bouffer… (…) Il y en a déjà 10 millions, alors, il faut bien réfléchir. Dix millions que l'on paye à ne rien foutre ! (…) Si l'immigré travaille, qu'il ne me fait pas chier avec sa religion et qu'il respecte le drapeau français, ça ne me pose pas de problèmes. (...) Je ne suis pas raciste, mais... »

La recrudescence de phrases racistes prononcées publiquement en France depuis une année inquiète la présidente du groupe des Indivisibles, Rokhaya Diallo, qui dénonce en particulier « l’escalade politique islamophobe qui a lieu en France à la faveur du débat sur l’identité nationale »... (lire la suite sur jeuneafrique.com)

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 23:14

 

tandjaTandja, "l'apprenti sorcier", avait titré à sa une, l'hebdomadaire Jeune Afrique. Le magazine de Béchir Ben Yahmed ne croyait pas si bien dire. Il voulait s'éterniser au pouvoir, le peuple nigérien, par la volonté de ses militaires, en a décidé autrement. Tandja, 71 ans, au pouvoir depuis 1999, ne sera pas le "Président à vie" de ce pays sahélien.
Le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), par la voix de son porte-parole, Goukoye Abdoulakarim a "suspendu" la Constitution et toutes les institutions qui en découlent, après avoir mis aux arrêts le désormais ex-Président Tandja.

Il faut dire que le Niger traversait une crise politique. Au mois d'oût dernier, Mamadou Tandja avait orchestré une réforme constitutionnelle en vue de se maintenir au pouvoir. L'opposition nigérienne avait dénoncé les dérives dictatoriales du régime. 
Cette attitude de Tandja avait conduit son ancien allié Hama Amadou en exil après avoir séjourné en prison. Le CSRD espère un soutien de la communauté internationale afin de "mettre fin à la pauvreté, au mensonge et à la corruption". Et un rapide retour du pouvoir entre les mains des civils. C'est tout le mal qu'on souhaite aux Nigériens. A l'heure où nous écrivons ces lignes, les militaires ont décidé de boucler les frontières du pays.
 

 

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 22:23


Pauvre Afrique, pauvre Guinée. Depuis Ahmed Sékou Touré (1958-1984) et aujourd'hui Moussa Dadis Camara, la Guinée a connu des dirigeants pittoresŋues, compètement déconnectés de la réalité du monde dans leŋuel, ils sont. Consulter youtube.com et taper dadis show guinée
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